À quoi reconnaît-on un VTTAE taillé pour la randonnée ?
Ce type de VTTAE est généralement un semi-rigide, sans suspension arrière, privilégié pour sa simplicité d’entretien et son bon rendement. À l’avant, une fourche suspendue de 100 à 120 mm absorbe les irrégularités du terrain tout en conservant une conduite efficace.
La motorisation repose le plus souvent sur un moteur central délivrant un couple compris entre 50 et 75 Nm. Certains modèles plus puissants peuvent atteindre jusqu’à 85 Nm, mais cette puissance reste rare sur les VTTAE purement randonnée. L’alimentation est assurée par une batterie de 400 à 625 Wh.
La transmission s’articule autour d’un mono-plateau et d’une cassette 10 à 12 vitesses, généralement comprise entre 11-42 et 10-51 dents, pour apporter une bonne capacité de franchissement même sur les reliefs vallonnés.
Le freinage est hydraulique, avec des étriers à 2 pistons sur la majorité des modèles, parfois 4 pistons sur les versions plus musclées. Les disques de 180 à 200 mm, surtout à l’avant, garantissent un freinage fiable, même sur un vélo plus lourd qu’un VTT musculaire.
Les roues de 29 pouces sont privilégiées pour leur capacité de franchissement. Elles sont montées avec des pneus à crampons intermédiaires, en section de 2.25 à 2.4 pouces, sur des jantes plus robustes que celles des VTT classiques. Le montage tubeless est courant pour réduire les crevaisons et rouler à basse pression, bien qu’il ne soit pas systématique.
Le poids total d’un VTTAE de randonnée oscille entre 20 et 24 kg, selon la taille du cadre, la batterie et les composants embarqués.